À vingt-six ans, Thomas crée une société d’édition et fonde la convention nationale des chorales et chœurs gospel en Amérique. Il travaille avec les plus grands chanteurs de l’histoire du gospel, dont Mahalia Jackson. Mais une nuit, à l’issue d’un concert à Saint Louis, on lui remet ce télégramme : « Votre femme vient de mourir en couches. » Thomas rentre chez lui à Chicago, où son fils nouveau-né décède le lendemain. Il plonge dans la dépression, évite les gens et se met en colère contre Dieu. « Je sentais que Dieu m’avait fait subir une injustice. Je ne voulais plus le servir ou écrire des chants gospel. » Puis un jour, un ami l’emmène dans une école de musique du quartier. Thomas s’assied au piano et commence à jouer, et à prier. Il ouvre son cœur à Dieu, et de merveilleuses paroles s’élèvent alors : « Seigneur précieux, prends ma main, guide-moi, relève-moi, je suis fatigué, je suis faible, je suis usé ; à travers la tempête, à travers la nuit, conduis-moi vers la lumière : prends ma main, doux Seigneur, conduis-moi à la maison. » Thomas A. Dorsey témoigne que Dieu l’a guéri cette nuit-là alors qu’il était assis au piano. Il a ensuite écrit plus d’un millier de chants et est devenu l’un des auteurs-compositeurs chrétiens les plus influents de tous les temps. Tout cela parce qu’il a demandé de l’aide à Dieu. Le Psalmiste a fait la même chose : « Du fond de la détresse, j’ai appelé le Seigneur au secours, et il m’a répondu ». Voici donc votre parole du jour : tournez-vous vers Dieu ; il ne vous décevra pas.