Plus l’offense est grave, plus le pardon est difficile, mais nécessaire. Si vous refusez de pardonner et de lâcher prise, vous n’oublierez rien. C’est comme porter un pavé autour du cou. Vous a‑t-on abusé, trompé, licencié ? Vous a‑t-on calomnié ou maltraité d’une autre manière ? Avez-vous connu l’échec ? Vous vous demandez : « Comment est-ce que je peux surmonter mes erreurs passées et renouer avec la réussite ? » Quelle que soit votre peine, inutile de la ressasser ou de la nier. Vous devez pardonner et oublier pour ne pas continuer à souffrir. Quelqu’un a dit que choisir de ne pas pardonner c’est comme avaler du poison en espérant la mort de l’autre. Pour avancer, il faut lâcher prise et se réconcilier avec le passé. Paul aurait pu aisément se souvenir des chrétiens qu’il avait condamnés à mort avant de rencontrer le Christ, jusqu’à en être anéanti et privé de sa destinée. Mais il s’y est refusé. Au contraire, il a écrit : « Non, frères, je ne pense pas avoir déjà obtenu le prix ; mais je fais une chose : j’oublie ce qui est derrière moi et m’efforce d’atteindre ce qui est devant moi. Ainsi, je cours vers le but afin de gagner le prix que Dieu, par Jésus-Christ, nous appelle à recevoir là-haut » (v.13–14). Et voici un autre verset : « Si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos fautes » (Mr 11.25). Alors voici votre parole du jour : pardonnez et allez de l’avant.