Il est bon de vouloir s’améliorer, mais il faut être réal­iste dans ses attentes. Tout n’est pas noir ou blanc. Il y a des zones gris­es et des états inter­mé­di­aires. Tout ne peut pas tou­jours être par­fait, et tout n’est pas hor­ri­ble tout le temps. Décider de ne pas se ren­dre à une réu­nion parce qu’on a cinq min­utes de retard ou un bou­ton sur le nez, annuler son voy­age juste parce qu’un vol est retardé, cul­pa­bilis­er à la moin­dre erreur, voilà qui paraît bien out­ranci­er et ne mène qu’à la frus­tra­tion et au pes­simisme. Pour main­tenir sa joie de vivre, il faut accepter ses imper­fec­tions, et recon­naître que rien ni per­son­ne autour de soi n’est par­fait. Si l’on attend la per­fec­tion pour soi, on a ten­dance à atten­dre la même chose des autres. Ce manque de réal­isme amène non seule­ment beau­coup de décep­tion lorsque vos attentes ne sont pas sat­is­faites, mais il met une pres­sion insup­port­able sur vos proches, jusqu’à détru­ire vos rela­tions. Pourquoi ne pas don­ner un peu d’air à ceux qui vous entourent en ces­sant de leur deman­der l’impossible ? Jacques a écrit : « Nous com­met­tons tous des erreurs, de bien des manières ». Dans ce cas, soyons indul­gents envers nous et notre entourage et déten­dons-nous ! Ques­tion : quel défaut vous impor­tune encore chez vous ou chez les autres ? Avant de répon­dre, n’oubliez pas : « L’amour est patient, l’amour est servi­able » (1Co 13.4).