Selon un sondage, deux tiers des Américains disent être des « chrétiens occasionnels », donc non engagés et intermittents. Voici comment Paul décrit la vie chrétienne : « Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette puissance supérieure soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (v.7). Notez le mot « trésor ». Paul gardait précieusement ce que Dieu avait mis en lui. Il le préservait, s’en réjouissait et le valorisait. La vie chrétienne est-elle facile pour autant ? Non, Paul poursuit : « C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et même lorsque notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car un moment de légère affliction produit pour nous au-delà de toute mesure un poids éternel de gloire. Aussi nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont momentanées, et les invisibles sont éternelles » (v.16–18). Notez que même l’affliction a des résultats positifs. Dieu utilise nos expériences, bonnes et mauvaises, pour nous enrichir, nous aiguiser, nous fortifier et nous affermir. Autre point important : nos pensées et nos propos dans la crise déterminent la qualité de notre vie spirituelle et engagent l’avenir. « Comme nous avons le même esprit de foi, selon ce qui est écrit : j’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé ! Nous aussi nous croyons, et c’est aussi pourquoi nous parlons » (v.13). Au lieu de voir votre situation comme défavorable, levez-vous par la foi aujourd’hui et déclarez : « Ça se produit pour mon bien ! »