Voici trois principes à appliquer en cas de conflit. 1) Traiter le problème sans s’en prendre à l’autre. Parmi les attaques personnelles les plus virulentes se trouvent celles qui visent la religion. Il est clair que beaucoup préfèrent avoir le dernier mot, quitte à perdre un(e) ami(e) ! 2) Opter pour la séparation quand c’est nécessaire. Paul et Barnabas s’étaient querellés au sujet de Marc, et « ils eurent une si vive discussion qu’ils se séparèrent » (Ac 15.39, BFC). En fait, ce désaccord donnera naissance à deux ministères différents ! Soyons donc bienveillants, car quel que soit le conflit, Dieu s’en sert peut-être pour nous faire entrer dans un nouveau domaine de service et de bénédiction. 3) Se rappeler que « le fer aiguise le fer » (Pr 27.17). C’est ainsi que jaillissent les étincelles ! Ceux qui ont côtoyé des adolescents le savent bien : ils passent leur temps à émettre des opinions contradictoires, qui nous remettent en question et exigent des réponses franches. Un chrétien avait acheté une vache un peu rétive. Ce n’était pas une mince affaire que de la traire ! La patience du fermier était mise à rude épreuve, mais, déterminé à faire preuve de grâce, il refusait de punir l’animal. Un jour, d’une ruade, la vache le projette violemment contre le mur. L’homme lui dit alors : « Tu sais que je ne peux pas te frapper, mais je peux sans doute te vendre à beaucoup moins patient que moi ! » Quand on est la victime, il faut puiser dans cette promesse : « La grâce que Dieu nous accorde est supérieure ».
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