Notre aveuglement (1)

Il y a une part de vous-même que vous ne ver­rez jamais sans l’aide de Dieu. D’un côté, vous vous con­nais­sez mieux que quiconque. Vous seul con­nais­sez vos pen­sées, sen­ti­ments et juge­ments. D’un autre côté, vous vous con­nais­sez moins bien que n’importe qui. Pourquoi ? Parce qu’on ratio­nalise, jus­ti­fie, min­imise, oublie et enjo­live, sans même s’en ren­dre compte. Nous man­quons d’objectivité. Nous récla­m­ons trop de mérite et accep­tons trop peu de reproches. Nous écou­tons ceux qui parta­gent nos opin­ions, mais nous ignorons ou nég­li­geons toute opin­ion con­traire. Nos sou­venirs ne sont pas juste erronés, ils le sont en faveur de notre ego. D’après un sondage paru dans le livre Ego­nom­ics, 83% des gens ont con­fi­ance en leur capac­ité à pren­dre les bonnes déci­sions, mais seule­ment 27% mon­trent la même con­fi­ance envers leurs proches col­lab­o­ra­teurs. Nous sommes stupé­faits lorsque les gens nous per­cent à jour et voient notre âme. Ce n’est pas qu’ils soient des génies, c’est juste que nous sommes aveuglés, et sans le tra­vail du Saint-Esprit en nous, la plu­part du temps nous ne voyons même pas notre péché. Le Psalmiste a écrit : « Qui con­naît ses fautes involon­taires ? Par­donne-moi ce qui m’est caché. Préserve aus­si ton servi­teur des pré­somptueux ; qu’ils ne domi­nent pas sur moi ! Alors je serai intè­gre, inno­cent de péché grave. Reçois favor­able­ment les paroles de ma bouche et la médi­ta­tion de mon cœur en ta présence, Ô Éter­nel, mon rocher et mon rédemp­teur ! » (v.13–15). Voilà une prière que vous devriez faire, chaque jour.