Par­fois, chercher à savoir la vérité sur nous-même est mis­sion impos­si­ble. « Qui con­naît ses fautes involon­taires ? », demande le Psalmiste. Heureuse­ment vous n’êtes pas seul. L’Esprit tra­vaille déjà en vous. Vous n’avez qu’à écouter et réa­gir en con­séquence. Con­traire­ment au péché, la cul­pa­bil­ité n’est pas votre enne­mie. L’Esprit de Dieu vous con­va­in­cra sou­vent de péché. Dans ce cas, la bonne réac­tion n’est pas de sup­primer la cul­pa­bil­ité mais de traiter le prob­lème. Si vous ne le faites pas, vos péchés s’accumulent comme le cholestérol dans vos artères. Dans un moment cru­cial, Sam­son s’est levé pour exercer sa force. « Il ne savait pas que l’Éter­nel s’é­tait retiré de lui » (Jug 16.20). Il était devenu dur et insen­si­ble à Dieu. Notre corps pos­sède une incroy­able capac­ité de nous aver­tir de ce qui le blesse, à con­di­tion d’apprendre à décrypter les signes, par­fois sub­tils, qu’il nous envoie. Soyez ouvert et dis­posé pour que Dieu puisse vous révéler les secrets de votre âme. Le risque est de trou­ver des raisons et de se défendre. Vous serez alors de « ceux qui appel­lent le mal bien et le bien mal » (Esa 5.20). À l’opposé, vous pou­vez devenir neurasthénique à force d’analyse. Madame Guy­on nous met en garde con­tre le fait de compter sur soi plus que sur Dieu quand il est ques­tion d’identifier nos péchés. Quelle est la solu­tion ? Lais­sez le Saint-Esprit guider vos pen­sées et vos réactions.