Observez trois choses. 1) Jésus n’a jamais dit qu’il serait facile de le suiv­re : « Vous aurez des tribu­la­tions dans le monde » (Jn 16.33). Ain­si, lorsque vous ten­tez d’accomplir de grandes choses pour Dieu, atten­dez-vous à des dif­fi­cultés et à des retards. Ceux qui con­stru­isent les routes affichent sou­vent le pan­neau : « Retards prévus ». La marche de la foi est jalon­née de ces signes. Abra­ham et Sarah ont atten­du vingt-cinq ans pour la nais­sance d’Isaac, et vous pensez que vos répons­es devraient être instan­ta­nées ? 2) Vous devez per­sévér­er pour recevoir. L’at­tente est un con­cept déli­cat pour tous. À l’heure où tout s’obtient d’un clic sur son ordi­na­teur, atten­dre devient insup­port­able. Mais il n’y a jamais de rac­cour­ci en matière de per­sévérance. Il arrive que la foi fasse mal parce que Dieu étend votre capac­ité à recevoir. Alors, passez le tor­rent de la douleur, il y a du prof­it sur l’autre rive ! La Bible dit : « Deman­dez et l’on vous don­nera ». 3) Au final, la foi élar­git l’horizon. Deux fois après qu’Isaac ait creusé un puits, les Philistins ont revendiqué l’eau. Mais quand il a creusé une troisième fois, le con­flit a cessé et il a nom­mé le nou­veau puits Rehoboth, ce qui sig­ni­fie « lieu élar­gi » (voir Ge 26.18–22). Isaac a con­tin­ué à creuser, et lorsque l’eau a jail­li, il a déclaré: « l’Éter­nel nous a main­tenant mis au large, et nous prospérerons dans le pays » (v.22). La leçon apprise par Isaac est tou­jours val­able pour notre vie de foi. Il faut l’éprouver au-delà du pos­si­ble et prier sans délai.