Ésaïe écrit : « J’en­tendis la voix du Seigneur, dis­ant : Qui enver­rai-je et qui marchera pour nous ? Je répondis : Me voici, envoie-moi. Il dit alors : Va […] ! » (v.8–9). Dans les ver­sets précé­dents Ésaïe trou­ve toutes sortes d’ex­cus­es pour dire à Dieu qu’il n’est pas qual­i­fié pour faire le tra­vail. Mais dans le roy­aume de Dieu, un appel est tou­jours plus fort qu’une com­pé­tence ! Ce qui compte, ce n’est ni l’expérience ni l’expertise, mais la disponi­bil­ité et la capac­ité à appren­dre. Si vous êtes prêt(e) à agir quand Dieu vous donne le feu vert, il vous emmèn­era dans des lieux inac­ces­si­bles pour y réalis­er l’im­pos­si­ble. Abra­ham, Jacob, Joseph, Esther, Moïse, Samuel, David et Ésaïe, tous ont un point com­mun. Tous ont dit : « Me voici ». N’est-il pas ironique de per­dre autant de temps et d’énergie à imag­in­er com­ment aller là où Dieu veut que nous allions, alors qu’il nous suf­fi­rait de dire : « Me voici » ? C’est à Dieu de nous guider là où il veut ; c’est à nous de nous ren­dre disponibles. Tout comme pour un médecin, un gen­darme ou un pom­pi­er appelé en urgence, c’est notre empresse­ment à réa­gir que Dieu recherche. Ce n’est par­fois qu’une sim­ple inci­ta­tion à ren­dre ser­vice au voisin de palier. D’autres fois c’est un appel à par­courir la moitié du globe. Mais tout com­mence par la prière avec ces deux petits mots : « Me voici ». C’est ce que Moïse a dit face au buis­son ardent. C’est ce que Caleb a dit en posant enfin le pied en Terre Promise. C’est ce que Dieu veut que vous disiez aujourd’hui.