Bach a com­posé 256 can­tates. Jésus, que ma joie demeure est sans doute la plus célèbre. Près de qua­tre siè­cles plus tard, c’est tou­jours un des airs favoris joué quand la mar­iée remonte la nef pour rejoin­dre son futur époux devant l’autel. Si cette musique touche votre cœur, c’est qu’elle vient juste­ment du cœur. Mais saviez-vous que ces can­tates étaient des prières avant d’être mis­es en musique ? Avant de com­mencer à com­pos­er, Bach grif­fon­nait en-haut de la par­ti­tion les ini­tiales JJ [Jesu, Juya]. Ce qui veut dire « Jésus, aide-moi » À la fin de cha­cune de ses com­po­si­tions, il inscrivait trois let­tres : SDG. [Soli Deo Glo­ria], ce qui sig­ni­fie « À Dieu seul la gloire ». Cette seule expres­sion traduit sa vie entière. Il en va ain­si de la vôtre. Per­son­ne ne peut glo­ri­fi­er Dieu comme vous, ou à votre place, parce que votre vie est une par­ti­tion orig­i­nale. « Soli Deo Glo­ria », c’est vivre sous le regard d’un seul témoin ; c’est faire le bien pour les bonnes raisons. C’est vivre pour que les mains per­cées à la croix vous applaud­is­sent. C’est déclar­er que Jésus-Christ est tout pour vous. Sim­ple­ment Jésus. Rien de plus, rien de moins, rien d’autre. Paul le résume ain­si : « Nous pri­ons con­tin­uelle­ment pour vous, afin que notre Dieu vous rende dignes de son appel et qu’il accom­plisse en vous, avec puis­sance, tous les des­seins bien­veil­lants de sa bon­té et l’œu­vre de votre foi ; en sorte que le nom de notre Seigneur Jésus soit glo­ri­fié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et Seigneur Jésus-Christ » (v.11–12).