Les par­ents doivent trois choses à leurs enfants. La pre­mière est l’affection. La Bible dit que si vous aimez votre enfant, vous allez le cor­riger. Vous le fer­ez dans l’amour, et non dans la colère. N’allez pas croire que les bons par­ents ne cor­ri­gent pas leurs enfants parce qu’ils « les aiment trop ». En fait, ne pas cor­riger ses enfants ce n’est pas trop les aimer, c’est trop s’aimer soi-même. Un sondage a révélé que plus de 90% des diplômés seniors auraient souhaité que leurs par­ents et pro­fesseurs les aient aimés assez pour se mon­tr­er sévères et exigeants avec eux. Comme l’eau, nous suiv­ons le chemin de moin­dre résis­tance. Il est bien plus facile de laiss­er gliss­er les choses, éviter la con­fronta­tion, met­tre la tête dans le sable, dans l’espoir d’une amélio­ra­tion à venir, que de s’infliger la peine de cor­riger son enfant chéri. Cepen­dant, gardez à l’esprit que la seule per­son­ne qui réus­sit en lais­sant gliss­er quelque chose est le joueur de trom­bone. Blague à part, la Bible dit : « Car l’Éter­nel rép­ri­mande celui qu’il aime, comme un père l’en­fant qu’il chérit » (Pr 3.12). Qu’on se le dise ! Dieu est le plus grand et le plus sage de tous les pères. Il ne se con­tente pas d’aimer, il est amour. Pour­tant, nous lisons là que notre Père bien-aimé est de ceux qui cor­ri­gent. Chaque per­son­ne qui refuse de cor­riger ses enfants dit en fait qu’elle est meilleure que Dieu dans son rôle de par­ent. L’amour cherche tou­jours le meilleur pour l’autre. Et par­fois l’amour passe par la dis­ci­pline et l’entraînement.