Le change­ment vient par la con­fes­sion. En s’identifiant sous le nom de « Jacob », qui sig­ni­fie « tricheur », il recon­nait ses défauts. Cela fait par­tie du proces­sus que Dieu utilise, car nous ne changeons jamais tant que nous n’acceptons pas avec hon­nêteté nos péchés, nos faib­less­es et nos erreurs. Nous avons besoin de le con­fess­er et dire : « Seigneur, j’ai un prob­lème, je suis désem­paré, et je suis respon­s­able de cette sit­u­a­tion. Alors Dieu peut se met­tre au tra­vail. Avez-vous déjà remar­qué comme nous nous trou­vons vite des excus­es ? Nous sommes très forts pour accuser les autres et dire : « Ce n’est pas ma faute, c’est le milieu dans lequel j’ai été élevé, mes par­ents sont les respon­s­ables. » Ou : « Si j’ai des dif­fi­cultés au tra­vail, c’est à cause de mon patron ». Pourquoi réagis­sons-nous ain­si ? Parce que nous n’acceptons pas facile­ment nos erreurs et nos man­que­ments, et parce que nous avons peur de deman­der de l’aide. Pourquoi avons-nous besoin de con­fess­er nos fautes à Dieu ? Pour lui appren­dre ce qu’il se passe ? Non, il le sait déjà ! Il veut nous enten­dre dire : « Dieu, tu as rai­son, j’ai un prob­lème. J’ai tout gâché ». C’est humiliant d’admettre nos erreurs mais une fois que nous le faisons, Dieu nous donne sa puis­sance pour nous aider à devenir meilleurs. Et à par­tir de ce moment, nous com­mençons à devenir la per­son­ne que nous avons tou­jours voulu être. Dieu vous aime comme vous êtes mais il vous aime trop pour vous laiss­er dans votre état.