Le change­ment vient par la coopéra­tion. Lors de sa con­fes­sion, Jacob se met à coopér­er au plan de Dieu et Dieu lui vient en aide. Jacob nomme le lieu de son com­bat avec l’ange « Péniel », qui sig­ni­fie « Le vis­age de Dieu ». Cha­cun de nous doit se trou­ver face à face avec Dieu et ensuite il peut nous chang­er. En sub­stance, Dieu dit à Jacob : « Main­tenant nous pou­vons nous met­tre au tra­vail. Coopère et fais-moi con­fi­ance. J’opérerai les change­ments que tu veux dans ta vie et je te béni­rai ». Remar­quez que Dieu ne dit pas « Utilise toutes tes forces et toute ta volon­té pour devenir par­fait ». Cela ne marche pas et Dieu le sait. Notre volon­té seule n’apporte pas de change­ment durable, elle n’agit que sur les cir­con­stances extérieures. Pour nous chang­er vrai­ment, c’est à notre moti­va­tion intérieure que Dieu tra­vaille. Il dit à Jacob : « On ne t’appellera plus Jacob, mais Israël » (Ge 32.29, BFC). Jacob ne sera plus jamais le même. Une fois que vous avez ren­con­tré le Dieu vivant, il vous change. Il a fait de Jacob un prince et non plus un tricheur. Dieu a vu son poten­tiel, au-delà de la cara­pace d’un homme qui se dis­ait lui-même endur­ci et rusé. Dieu a vu toutes les faib­less­es de Jacob, mais il a regardé sous la sur­face : « Tu n’es pas le vrai Jacob, tu es en fait un Israël, un prince ». Il en est de même pour cha­cun de nous : « Nous sommes, […] cohéri­tiers de Christ, […] glo­ri­fiés avec lui » (Ro 6.17). Paul dit aus­si : « Celui qui a com­mencé en vous une œuvre bonne, en pour­suiv­ra l’achève­ment jusqu’au jour du Christ-Jésus » (Ph 1.6).