Dieu peut vous par­ler à tout moment, de n’importe quelle manière, et vous inspir­er une pen­sée (voir 1Co 2.16). Mais comme il sait que vos préoc­cu­pa­tions peu­vent la chas­s­er, il dit : « Arrêtez, et recon­nais­sez que je suis Dieu ». Dans le silence, la voix de Dieu se fait plus claire. « Il leur annonçait la parole, selon qu’ils étaient capa­bles de l’en­ten­dre. Il ne leur par­lait pas sans parabole ; mais en privé, il expli­quait tout à ses dis­ci­ples » (Mr 4.33–34). Gail Mac­Don­ald écrit : « Les anciens patri­arch­es du désert suiv­aient un pré­cepte : silence, soli­tude et paix intérieure. Un temps d’écoute leur était néces­saire pour se sen­tir prêts à par­ler. Aujourd’hui, on croit trou­ver le renou­veau spir­ituel dans la recherche con­stante de voix nou­velles, les réu­nions mul­ti­ples et les débats peu réfléchis. On pense plaire davan­tage à Dieu en aug­men­tant son savoir, ses rela­tions ou ses activ­ités. Se ren­dre disponible, c’est faire silence devant Dieu. C’est un dia­logue divin pen­dant lequel l’é­coute est plus impor­tante que la parole. Pour bien écouter il faut bien s’isol­er. En vous atten­dant sere­ine­ment à Dieu, votre oreille spir­ituelle est entraînée à con­naître sa voix. Sylvia Gunter écrit : « Je com­prends pourquoi David a dû com­man­der à son âme d’être silen­cieuse. Se taire est pour cer­tains d’entre nous qua­si impos­si­ble. Mais j’ai décou­vert que mon âme et mon esprit avaient faim de silence depuis longtemps. Main­tenant que mon âme a goûté la saveur du silence, elle ne sera ras­sas­iée qu’à l’in­stant de pou­voir le savour­er chaque jour. »