Si Cham­gar avait su qu’il allait affron­ter six cents Philistins, il aurait cer­taine­ment renon­cé avant même d’être par­ti. Com­prenez bien : Satan va ten­ter de vous décourager et vous abat­tre en vous faisant croire que le prob­lème est insur­montable. C’est là qu’il vous faut riposter, et décom­pos­er vos objec­tifs pas à pas. Vous ne règlerez peut-être pas votre prob­lème à vie, mais avec l’aide de Dieu vous pou­vez gag­n­er la bataille d’aujourd’hui. Ne vous souciez pas de la semaine prochaine ou de l’an­née qui vient. Vivez un jour à la fois. Pou­vez-vous résis­ter à la ten­ta­tion pen­dant 24 heures ? Gag­n­er le com­bat d’un jour ? Vous savez bien que vous en êtes capa­ble. Et l’en­ne­mi le sait aus­si. Alors prenez un jour après l’autre. Ne vous fatiguez pas à fix­er la seule chose que vous ne pou­vez con­trôler : le résul­tat final. Vous dites : « Et si je retombe dans mes tra­vers ? Et si mes élans amoureux ne sont pas partagés ? Et si je n’ar­rivais pas à maigrir ou à obtenir le poste dont je rêve ? » Jésus a dit : « Ne vous inquiétez donc pas du lende­main car le lende­main s’in­quiétera de lui-même. À chaque jour suf­fit sa peine » (Mt 6.34). La manne que les Israélites rece­vaient dans le désert arrivait chaque jour, non chaque semaine ou chaque mois. Pourquoi ? Parce que Dieu voulait qu’ils dépen­dent entière­ment de lui. La clé de la vic­toire n’est pas dans votre œuvre mais dans la grâce de Dieu. Voici votre parole du jour : « C’est que la bien­veil­lance de l’Éter­nel n’est pas épuisée, Et que ses com­pas­sions ne sont pas à leur terme ; elles se renou­vel­lent chaque matin. […] C’est pourquoi je veux m’at­ten­dre à lui » (La 3.22–24).