Lorsque Cham­gar prend son aigu­il­lon à bœufs pour tuer six cents Philistins, il décide que s’il doit mourir, autant le faire les armes à la main (voir Jug 3.31). Voilà la clé de la délivrance, que ce soit des Philistins, de l’orgueil, des préjugés, de la pornogra­phie, ou de tout autre prob­lème qui mine votre vie. Il vous faut pass­er à l’at­taque. Il est temps de dire : « Trop c’est trop ! » Vous êtes con­scient que vous ne pou­vez plus suiv­re cette voie qui vous mène dans une impasse rela­tion­nelle, physique ou spir­ituelle. Vous n’en mour­rez peut-être pas, mais elle vous cuira à petit feu. Vous savez que vous ne pou­vez pas con­tin­uer à faire ce que vous avez tou­jours fait. Surtout si vous voulez retrou­ver la forme ou sor­tir de vos dettes. Surtout si vous voulez retrou­ver l’amour ou réus­sir. Surtout si vous voulez trans­met­tre un bon héritage. La bonne nou­velle, la voici : une seule déci­sion vous sépare d’une vie totale­ment dif­férente. Mais vous devez saisir votre aigu­il­lon et vous en servir. Cessez vos dépens­es. Passez vos diplômes. Partez en mis­sion. Prenez ren­dez-vous chez un psy. William A. Lawrence a écrit : « Sur les plaines de l’hésitation blan­chissent les os d’une foule innom­brable de gens qui, à l’aube de la vic­toire, se sont assis pour atten­dre, et en atten­dant sont morts ! » Ne remet­tez plus au lende­main. Ne cherchez plus la per­fec­tion. La crois­sance spir­ituelle demande de pro­gress­er, non d’être par­fait. Face à vos objec­tifs, c’est l’in­er­tie qui est votre pire enne­mie. Faire ce que vous avez tou­jours fait en espérant que les choses changent, ça ne marche pas. Alors soyez un Cham­gar et agissez !