Saviez-vous que Dieu lui-même se fâche ? La Bible dit : « L’Éter­nel fut irrité con­tre Salomon, parce qu’il avait détourné son cœur de l’Éter­nel, le Dieu d’Is­raël, qui lui était apparu deux fois » (1R 11.9). Sou­vent le change­ment com­mence par une juste colère. Aris­tote a dit un jour : « Tout le monde peut se fâch­er, rien de plus facile. Mais se fâch­er avec la bonne personne…à la bonne intensité…au bon moment…pour la bonne cause et de la bonne manière…ça, c’est dif­fi­cile. » Mais c’est pos­si­ble ! Une per­son­ne qui se met tou­jours en colère est insen­sée, mais celle qui ne se fâche jamais manque de courage moral. Hen­ry Ward Beech­er a dit : « Un homme qui ne con­naît pas la colère ne con­naît pas la bon­té. Un homme qui ne sait pas pro­fondé­ment s’indign­er du mal est soit incon­scient, soit mau­vais. » Voici qua­tre sujets qui devraient nous inciter à la colère : 1) un film impudique, pro­fana­teur, et l’industrie de la télévi­sion qui pol­lue l’e­sprit des jeunes et des moins jeunes. 2) la lâcheté des dirigeants qui préfèrent ce qui est poli­tique­ment cor­rect à ce qui est morale­ment con­ven­able. 3) l’in­jus­tice faite aux autres à cause de la couleur de leur peau ou de leur sit­u­a­tion économique. 4) vos enfants lorsqu’ils vous défient ouverte­ment. Cepen­dant méfiez-vous : « Que le soleil ne se couche pas sur votre irri­ta­tion » (Ep 4.26). Alors, expliquez claire­ment les règles de la mai­son, imposez-les sans relâche, mais assurez-vous que vos enfants sachent que vous les aimez et que vous n’avez que leur intérêt à cœur. Il se peut qu’ils ne le com­pren­nent pas sur le moment, mais ils l’ap­précieront plus tard.