Con­sid­érons quelques peurs ordi­naires et voyons com­ment les vain­cre. La peur de l’échec. C’est la plus courante de toutes, et elle vous empêche de réalis­er toute vision que Dieu pour­rait vous don­ner. Si vous regardez atten­tive­ment les réelles con­séquences d’un échec, vous allez sans doute en rire. Non seule­ment vous sur­vivez à vos erreurs, mais elles vous don­nent les moyens de pro­gress­er et de vous ren­dre meilleur(e). Vous vous trompez lors de votre exposé ? Vous oubliez un détail du pro­jet ou faites une erreur de cal­cul ? Et alors ? Per­son­ne ne va vous abat­tre, n’est-ce pas ? Tout le monde veut être par­fait, mais en fait per­son­ne n’est infail­li­ble. En réal­ité, la peur irra­tionnelle de l’échec et le refus d’as­sumer ses fautes pro­duit bien plus d’er­reurs à long terme. Lorsque les gens refusent d’ac­cepter la pos­si­bil­ité de com­met­tre des erreurs, ils acceptent sou­vent à con­trecœur que quelqu’un véri­fie leur tra­vail ou se penche sur leur pro­jet en cours. Résul­tat, ils font davan­tage d’er­reurs et de mau­vais choix, ce qui les plonge encore plus dans le doute. Le chemin du suc­cès passe par de nom­breux échecs. Vous avez per­du, non pas sur un échec, mais lorsque vous lais­sez tomber, vous n’en tirez pas de leçon, ou refusez de vous relever après une chute. Le Psalmiste dit : « Il ne craint pas de mau­vaise nou­velle ; son cœur est ferme, con­fi­ant en l’Éter­nel ». Servez-vous des dons que Dieu vous a don­nés, avancez et prenez un risque basé sur la foi, assuré(e) que Dieu vous mèn­era au suc­cès. Si vous le faites, Dieu vous dit : « C’est alors que tu réus­sir­as » (Jos 1.8).