C’est l’his­toire d’un petit garçon qui a peur du noir. Un soir, sa maman lui demande de sor­tir sur la véran­da pour chercher le bal­ai, mais sa peur le retient. Sa mère lui dit : « Com­bi­en de fois faut-il te rap­pel­er que le noir n’a rien d’ef­frayant ? » Il répond : « Oui, maman, mais s’il te plaît, ne m’en­voie pas dehors. » Elle insiste : « Mon fils, sache que Jésus est tou­jours avec toi, que tu n’es jamais seul et que tu ne dois avoir peur de rien. » Il avoue : « Oui maman. » Alors elle con­clut : « Très bien, sors et ramène-moi ce bal­ai. » Le gamin ouvre la porte d’en­v­i­ron dix cen­timètres, glisse sa main à l’ex­térieur, et mur­mure : « Jésus, tu veux bien me pass­er le bal­ai, s’il te plaît ? » Face à une tâche que vous n’avez encore jamais faite, il est nor­mal d’avoir peur. Si on vous demande un tra­vail pour lequel vous vous sen­tez incom­pé­tent, il est nor­mal d’avoir peur. Si vous devez recom­mencer ce que vous avez raté aupar­a­vant, il est nor­mal d’avoir peur. Mais c’est en faisant ce que vous craignez de faire que vous gran­dis­sez, et que votre con­fi­ance en Dieu grandit. Aujour­d’hui, Dieu vous dit : « For­ti­fiez-vous et prenez courage ! Soyez sans crainte et sans effroi devant eux ; car l’Éter­nel, ton Dieu, marche lui-même avec toi, il ne te délais­sera pas, il ne t’a­ban­don­nera pas ». Partout où vous allez, Dieu est avec vous. Voilà qui devrait vous inciter à le laiss­er vous men­er là où il veut. En fait, si Dieu dit « allez », c’est lui qui vous prend dans ses valises.