Moïse a appris que si vous ne réalisez pas le rêve que Dieu vous a don­né, même un palais ne vous apportera pas le bon­heur. « C’est par la foi que, devenu grand, Moïse refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être mal­traité avec le peu­ple de Dieu […] car il regar­dait plus loin, vers la récom­pense. […] Car il tint ferme, comme voy­ant celui qui est invis­i­ble » (v.24–27). Si Dieu vous donne un rêve, vous pour­rez alors voir ce qui est « invis­i­ble » aux autres, ce qui nous amène au prochain tueur de rêves : le manque d’imag­i­na­tion. Un humoriste a dit : « Dites-vous bien qu’il n’y a que deux sortes de gens dans le monde, les réal­istes et les rêveurs. Les réal­istes savent où ils vont. Les rêveurs y sont déjà. » Dieu vous a fait don de la mémoire pour rejouer le passé, et de l’imag­i­na­tion pour jouer le futur en avant-pre­mière. Moïse avait « vu » la Terre Promise bien longtemps avant de s’y ren­dre. C’est ce qui l’a soutenu durant quar­ante longues années dans le désert. Dieu ne s’est pas trompé en vous dotant d’imag­i­na­tion. Grâce à elle, votre rêve défil­era devant vos yeux avant de se réalis­er, même si les autres n’y croient pas. Si votre imag­i­na­tion vous a déjà per­mis de voy­ager, faites con­fi­ance à Dieu et met­tez votre rêve à l’épreuve. Vos antécé­dents vous découra­gent ? Vous doutez de votre imag­i­na­tion ? Ne perdez pas espoir. Il n’est jamais trop tard pour rêver. Dieu vous en a don­né les moyens !