Caleb est vrai­ment excep­tion­nel. Pas de retraite en vue ou de chaise longue pour ce gars-là ! À qua­tre-vingt-cinq ans, il rêve de pos­séder sa pro­pre mon­tagne en Terre Promise. Même les géants qui l’habitent ne le découra­gent pas le moins du monde. Quand tous autour de lui veu­lent fuir à la vue des géants, Caleb en appelle à Dieu et dit : « Ils nous servi­ront de pâture, ils n’ont plus d’om­brage pour les cou­vrir ; l’Éter­nel est avec nous, ne les craignez pas » (v.9). Notez l’ex­pres­sion : « Ils nous servi­ront de pâture ». À mesure que votre foi se développe, vous allez vous nour­rir de tout ce que l’en­ne­mi vous jette à la fig­ure et vous en sor­tirez plus fort. Bref, vous avez le choix de vous impli­quer ou de rester en dehors du coup ! Dieu a dit : « Parce que mon servi­teur Caleb a été ani­mé d’un autre esprit et qu’il a pleine­ment suivi ma voie, je le ferai entr­er dans le pays où il s’est ren­du, et sa descen­dance en pren­dra pos­ses­sion ». Cet esprit dif­férent de Caleb nous rap­pelle qu’il faut vain­cre un autre tueur de rêve : le manque de con­fi­ance. Les rêves sont frag­iles. Ils le sont d’au­tant plus quand vous les décou­vrez, quand ceux que vous aimez et respectez les dés­ap­prou­vent, et quand vous n’avez pas d’an­técé­dents en la matière pour vous don­ner con­fi­ance. C’est là qu’il vous faut con­naître Dieu et avoir une rela­tion per­son­nelle avec lui : « Ceux qui con­nais­sent leur Dieu agiront avec fer­meté » (Da 11.32). Dieu peut vous mon­tr­er com­ment exploiter et prof­iter des cir­con­stances, même les plus difficiles.