"Récemment j'ai dû accompagner mon papa en fin de vie. Jour après jour, la lecture de Parole du Jour m'a apporté un grand réconfort et m'a permis de tenir bon à travers l'épreuve." Karine Je fais un don

Un jour, Pierre pose une ques­tion à Jésus, à pro­pos du sort de Jean. Jésus lui répond du tac au tac : « Que t’im­porte ? Toi, suis-moi » (Jn 21.22–23). Si Pierre lui-même peut se ren­dre coupable d’ingérence, alors tout le monde est con­cerné. On ne par­le pas ici de sol­i­dar­ité. Il s’ag­it de savoir quand il faut s’ab­stenir et s’oc­cu­per de ses oignons. Par­fois on veut résoudre un prob­lème sans y avoir été invité(e), faire un peu la mouche du coche. Non seule­ment ces efforts sont infructueux, mais ils sont mal appré­ciés. Si vous gran­dis­sez spir­ituelle­ment et que vous dépassez le besoin de con­trôler tout le monde, vous vous sim­pli­fiez la vie. Main­tenant que vous ne vous incrustez plus là où vous n’êtes pas invité(e), vous êtes davan­tage disponible pour aider là où on a besoin de vous. Mais la non-ingérence, c’est plus que de renon­cer à jouer au gen­darme, au prof ou au médecin. C’est oubli­er d’é­couter aux portes, de médire, de par­ler sur le dos des gens, et de vouloir tout savoir sur tout le monde. Vous sen­tez-vous visé(e) ? Dans ce cas, occu­pez-vous du prob­lème avant qu’il ne vous coûte le respect des autres. Pourquoi se focalis­er à ce point sur leurs défauts ? Facile : pour s’éviter de regardez de près les siens. Vous ne chan­g­erez rien chez les autres, à part votre atti­tude envers eux. Un psy affirme : « Faire la paix n’im­plique pas de se mêler à la bataille. Nous sommes por­teurs de paix en étant nous-mêmes paci­fiques, calmes, évi­tant de plonger dans les affaires des autres pour créer davan­tage de remous. »

"Merci pour Parole du Jour, toujours aussi parlante à mon cœur. Elle me fait grandir et me remplit de joie dans ce monde chaotique." Monique Je fais un don