Nul ne peut faire seul tout ce qui se réalise ensemble. Paul écrit : « Vous êtes le corps de Christ [l’Église], et vous êtes ses membres, chacun pour sa part ». Mais son corps s’est déjà montré bien défaillant. Le cerveau ignore le cœur lorsque les érudits dédaignent les croyants. Les mains critiquent les genoux quand ceux qui agissent blâment ceux qui prient. Les yeux refusent de s’allier aux jambes si les visionnaires rechignent à travailler avec le simple ouvrier. Alors Paul écrit : « L’œil ne peut pas dire à la main : Je n’ai pas besoin de toi ; ni la tête dire aux pieds : Je n’ai pas besoin de vous » (v.21). Il n’y a pas de grande église sans petite communauté. Il n’y a pas de libéral sans conservateur. Il n’y a pas de pasteur sans missionnaire. La coopération est plus qu’une bonne idée. La Bible nous commande « de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix » (Ep 4.3). Lorsque nous travaillons ensemble dans l’unité, la Bible dit que « l’Éternel donne la bénédiction » sur nos têtes (voir Ps 133.1–3). Nous n’avons pas été appelés à nous comparer, rivaliser, nous plaindre, ou nous critiquer mutuellement. Non, nous sommes là pour nous compléter les uns avec les autres ! Jésus a dit : « Si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera donné par mon Père qui est dans les cieux. Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18.19–20). Quelle surprenante promesse. Lorsqu’on s’accorde, Jésus en prend bonne note. Il vient, écoute et répond à nos prières.