Le papil­lon se con­tente de voleter de fleur en fleur, pen­dant que l’abeille s’y pose assez longtemps pour en extraire le nec­tar et pro­duire du miel. C’est la dif­férence entre lire sou­vent votre Bible en coup de vent, et pren­dre le temps de méditer ce que vous lisez. La médi­ta­tion n’est pas une chose dif­fi­cile et mys­térieuse réservée aux gens éru­dits et « spir­ituels ». C’est juste penser pro­fondé­ment et en per­ma­nence à un ver­set, le mémoris­er, le laiss­er s’en­racin­er, et se l’ap­pro­prier jusqu’à ce qu’il devi­enne une force de vie qui agit en vous chaque jour. Ce n’est pas le nom­bre de ver­sets appris qui compte, c’est l’ef­fet que pro­duit sur vous la lec­ture. La médi­ta­tion de la Parole de Dieu clar­i­fie votre com­préhen­sion et cor­rige votre con­duite. Elle enri­chit votre esprit et vous donne des pen­sées dif­férentes de celles que vous avez, par exem­ple quand vous regardez la télé, bavardez sur votre portable ou courez les bou­tiques. Le Psalmiste écrit : « Heureux l’homme […], qui trou­ve son plaisir dans la loi de l’Éter­nel, et qui médite sa loi jour et nuit ! Il est comme un arbre plan­té près d’un cours d’eau, qui donne son fruit en son temps, et dont le feuil­lage ne se flétrit pas : tout ce qu’il fait réus­sit » (v.1–3). La médi­ta­tion de la Bible est le remède con­tre une faib­lesse morale ou spir­ituelle, con­tre une vie sans intérêt, con­tre un manque d’in­tim­ité avec Dieu, con­tre une faib­lesse de foi chronique qui vous fait échouer et pass­er à côté du meilleur que Dieu peut vous offrir. Alors ouvrez votre Bible, lisez-la, et priez : « Seigneur, qu’as-tu à me dire ? » Puis méditez sa réponse.