Et Paul rajoute : « Car c’est Dieu qui les déclare non coupables. Qui peut alors les con­damn­er ? Per­son­ne, car Jésus-Christ est celui qui est mort, bien plus il est ressus­cité, il est à la droite de Dieu et il prie en notre faveur » (v.33–34, BFC). Les accu­sa­tions de Satan s’effondrent. Alors pourquoi, après avoir prié, les enten­dons-nous encore ? Pourquoi, en notre qual­ité de chré­tiens, nous sen­tons-nous encore coupables ? Toute cul­pa­bil­ité n’est pas mau­vaise. Dieu en utilise la dose adéquate pour nous sen­si­bilis­er au péché. Nous savons que c’est Dieu qui la provoque lorsqu’elle pro­duit de l’indignation, de la crainte, un désir ardent de Dieu et un zèle à voir punir le mal (voir 2Co 7.11). La cul­pa­bil­ité venue de Dieu nous incite à chang­er. Celle qui vient de Satan, au con­traire, nous rend esclave. Ne le lais­sez pas vous pass­er les menottes ! Rap­pelez-vous : « Votre vie est cachée avec le Christ en Dieu » (Col 3.3). Lorsque Dieu vous regarde, il voit d’abord Jésus. En car­ac­tères chi­nois, le mot « jus­tice » est une com­bi­nai­son de deux idéo­grammes : la représen­ta­tion d’un agneau et celle d’une per­son­ne. L’agneau est au-dessus et cou­vre la per­son­ne. Chaque fois que Dieu abaisse son regard sur vous, c’est ce qu’il voit : la per­fec­tion de l’agneau de Dieu qui vous recou­vre. Une seule fois dans la Bible, nous voyons Jésus écrire. Il écrit sur le sable en dis­ant à une femme adultère qu’elle vient juste d’être par­don­née : « Per­son­ne ne t’as con­damnée. Va et ne pèche plus » (voir Jn 8.10–11). Voici donc votre parole du jour : croyez votre avo­cat, non votre accusateur !