Un jour de grand vent en mars 1997, un homme et son fils vis­i­tent le Parc His­torique Nation­al de Val­ley Forge, où George Wash­ing­ton avait sta­tion­né ses troupes révo­lu­tion­naires deux cent vingt ans plus tôt lors d’un hiv­er très rude. Loin de toute con­sid­éra­tion his­torique, les deux s’apprêtent à lancer une fusée arti­sanale. D’abord ils ten­tent un sys­tème de mise à feu élec­trique, mais sans suc­cès. Alors ils essaient d’allumer la fusée à l’aide d’un sim­ple cierge mag­ique. C’est là que les ennuis com­men­cent. Les étin­celles enflam­ment la végé­ta­tion et les vents propa­gent très vite l’incendie qui brûle un champ où s’étaient entraînés les sol­dats de la Guerre d’Indépendance, et frôle de près le PC de Wash­ing­ton, au point de met­tre en péril des tré­sors ines­timables. Il faut trente unités de pom­piers qui s’activent pen­dant plus d’une heure pour maîtris­er l’incendie. Au final, une douzaine d’hectares sont cal­cinés, et l’imprudent est accusé de destruc­tion du bien pub­lic et usage fraud­uleux de feux d’artifice. La Bible dit : « Voyez comme un petit feu peut embras­er une grande forêt ! Or la langue aus­si est un feu, elle est le monde de l’in­jus­tice : la langue a sa place par­mi nos mem­bres » (v.5–6). « Éter­nel, veille sur ma bouche, garde la porte de mes lèvres ! » (Ps 141.3). « Si, en effet, quelqu’un veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il préserve sa langue du mal » (1P 3.10). « Les lèvres du juste con­duisent beau­coup d’hommes » (Pr 10.21). Alors assurez-vous que vos paroles soient sec­ourables et non blessantes, con­struc­tives et non destruc­tri­ces. En d’autres ter­mes, sur­veillez vos propos !