"Je me suis rendu compte, en lisant Parole du Jour, que je commençais à voir les choses différemment." Hélène Je fais un don

On com­pare la com­pas­sion à la sym­pa­thie, la pitié ou l’attention, autant de réac­tions émo­tion­nelles. Mais la com­pas­sion de Jésus va au-delà de l’affectif et se traduit en action. Elle recon­naît les besoins des autres. Paul dit : « Ne faites rien par rival­ité ou par vaine gloire, mais dans l’hu­mil­ité, estimez les autres supérieurs à vous-mêmes. Que cha­cun de vous, au lieu de con­sid­ér­er ses pro­pres intérêts, con­sid­ère aus­si ceux des autres » (Ph 2.3–4). Ser­vons-nous vrai­ment les autres mieux que nous-mêmes ? Je crains que notre égoïsme ne retarde la com­préhen­sion du con­cept. D’autre part, esti­mons-nous les autres supérieurs à nous-mêmes ? Ils sont par­fois si mal en point qu’il est dif­fi­cile de les aimer. Qu’en est-il par exem­ple des gens en prison ? Vous dites : « Eh bien ils ont ce qu’ils méri­tent ! » Sans doute, mais avez-vous tou­jours eu ce que vous méri­tiez ou êtes-vous sim­ple­ment passé(e) entre les gouttes ? Pensez‑y ! Si vous ren­dez vis­ite à une per­son­ne malade ou en prison, Jésus a dit : « C’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25.40). Dans Luc 23.43, il a fait preuve de com­pas­sion sur la croix envers un crim­inel avéré et l’a sauvé. Ne soyez pas sélec­tif en matière de com­pas­sion ! La Bible dit : « Celui qui souf­fre a droit à la bien­veil­lance de son ami, même quand il aban­don­nerait la crainte du Tout-Puis­sant » (Job 6.14). Mère Tere­sa a prié : « Même caché sous le masque affreux de la colère, du crime ou de la folie, fais que je puisse te recon­naître et te dire : “Jésus, toi qui souf­fres, comme il est doux de te servir.” »

"Pour moi c'est un régal de méditer chaque jour Parole du Jour. Je vis la Parole et je l'expérimente. Je veux vraiment vous féliciter pour votre travail qui porte du fruit." Joséphine Je fais un don