Lorsque vous recon­nais­sez que Satan est à l’origine de vos ten­ta­tions, il sait qu’il perd l’avantage. Il sait aus­si que dans ce cas vous vous en éloignez plus vite. S’il s’approchait de vous en dis­ant : « Je viens te faire péch­er pour que tu te sentes per­du », vous ne seriez pas vul­nérable ! Il se gardera donc de vous le dire, mais si vous vous en sou­venez, vous aurez l’avantage sur lui. Comme le dit Paul : « Nous n’ig­norons pas ses des­seins » (2Co 2.11). Autre méprise : penser que la ten­ta­tion est du temps per­du et de l’effort gaspillé. Lorsqu’elle dure, on a l’impression de per­dre du ter­rain plutôt que d’en gag­n­er. Non ! Résis­ter à la ten­ta­tion, c’est « [com­bat­tre] le bon com­bat de la foi » (1Ti 6.12), et c’est là que Dieu forge votre car­ac­tère. « Quand vous ren­con­trez des dif­fi­cultés de toutes sortes, […] si votre foi reste solide, celles-ci vous ren­dent plus résis­tants. Il faut que vous résistiez jusqu’au bout, alors vous serez vrai­ment par­faits » (Ja 1.2–4, PDV). Bien enten­du, vos avan­tages présents ne sont rien en com­para­i­son des récom­pens­es éter­nelles. « Affligés par divers­es épreuves, afin que votre foi éprou­vée, […] se trou­ve être un sujet de louange, de gloire et d’hon­neur, lors de la révéla­tion de Jésus-Christ » (1P 1.6–7). En plus de cette glo­rieuse assur­ance divine, « Heureux l’homme qui endure la ten­ta­tion ; car après avoir été mis à l’épreuve, il recevra la couronne de vie » (Ja 1.12).