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En voy­ant Jésus en prière, un des dis­ci­ples a dit : « Seigneur, enseigne-nous à prier ». Jésus n’avait sans doute pas l’intention de leur enseign­er une prière à réciter par cœur. D’ailleurs, il venait tout juste de leur dire : « Quand vous priez, ne par­lez pas sans arrêt, comme ceux qui ne con­nais­sent pas Dieu. Ils croient que Dieu va les écouter parce qu’ils par­lent beau­coup » (Mt 6.7). Bien plus qu’une série de for­mules toutes faites, le « Notre Père » nous dévoile des principes con­crets et puis­sants pour prier. Décou­vrons-les. William Bar­clay a dit : « Le “Notre Père” a deux grandes par­ties : la pre­mière est pour Dieu, la sec­onde pour nous. Hon­orez la pre­mière, et la sec­onde est garantie ». Tout com­mence avec ces mots : « Notre Père ». Il peut s’agir d’une prière faite en famille, en com­mu­nauté aus­si bien que seul. Jésus utilise le pluriel « notre » et « nous » pour nous mon­tr­er que la prière a une dimen­sion col­lec­tive. Nous pri­ons avec et pour les autres, pas seule­ment pour nous-mêmes. Cela mon­tre aus­si la puis­sance de la prière quand nous pri­ons à l’unisson (Mt 18.19). Avant de deman­der quoi que ce soit, nous devons recon­naître en Dieu notre Père. La prière est une affaire de rela­tion. Elle unit le Père à ses enfants, rachetés par le sang du Christ. Son sang est un tapis rouge déroulé sous nos pieds. La prière est aus­si une affaire de soumis­sion. Prier n’est pas une ten­ta­tive pour accorder Dieu à nos con­voitis­es, c’est nous ranger der­rière sa Parole et sa volon­té. Notre Père est un Dieu qui tient ses promess­es, mais pas un Dieu qui cède à tous nos désirs.