Glenn Cun­ning­ham, né en 1909 dans une ferme du Kansas, est sco­lar­isé dans une classe unique. Lui et son frère sont chargés d’entretenir le feu dans le poêle de l’école. Un matin, alors que les garçons versent du kérosène sur les brais­es pour ral­lumer le feu avant le début des cours, le poêle explose. Glenn se pré­cip­ite vers la porte, puis il réalise que son frère est resté incon­scient sur le sol. Il revient sur ses pas pour lui porter sec­ours, au prix de ter­ri­bles brûlures. Finale­ment son frère décède et Glenn, 8 ans, est hos­pi­tal­isé dans un état grave. Ses rêves de course à pied sem­blent s’être envolés. Les médecins pensent qu’il ne remarchera jamais et veu­lent l’am­put­er, mais devant le dés­espoir de l’en­fant, ses par­ents refusent. Après une longue et pénible réé­d­u­ca­tion, à 27 ans, Glenn Cun­ning­ham rem­portera la médaille d’ar­gent du 1 500 m aux Jeux Olympiques de Berlin. Par-delà les décourage­ments et les décep­tions, il établi­ra trois records du monde dans sa car­rière. Selon lui, c’est de penser à son frère qui lui a per­mis de con­tin­uer à courir. Si vous vous sen­tez découragé(e), prêt(e) à aban­don­ner, pensez à Jésus : « Courons résol­u­ment la course qui nous est pro­posée. Gar­dons les yeux fixés sur Jésus […]. Il a accep­té de mourir sur la croix, sans tenir compte de la honte attachée à une telle mort, parce qu’il avait en vue la joie qui lui était réservée ; et main­tenant il siège à la droite du trône de Dieu. Pensez à lui […] ain­si, vous ne vous lais­serez pas abat­tre, vous ne vous découragerez pas » (v.1–3).