Jésus a dit : « Deux hommes mon­tèrent au tem­ple pour prier ; l’un était Phar­isien, et l’autre péager. Le Phar­isien, debout, pri­ait ain­si en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont acca­pareurs, injustes, adultères, ou même comme ce péager : je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Le péager se tenait à dis­tance, n’o­sait même pas lever les yeux au ciel, mais se frap­pait la poitrine et dis­ait : O Dieu, sois apaisé envers moi, pécheur. Je vous le dis, celui-ci descen­dit dans sa mai­son, jus­ti­fié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abais­sé, et celui qui s’abaisse sera élevé » (Lu 18.10–14). Alors que le phar­isien se con­sid­ère comme l’homme le mieux vêtu de la ville, Dieu voit ses habits de jus­tice comme un « vête­ment souil­lé » et le rejette (voir Esa 64.5). Un poète anonyme a écrit : « J’ai rêvé de ma mort l’autre nuit. Le ciel avait ouvert ses portes. Avec grâce, un ange m’avait invité à entr­er. À ma grande sur­prise, des gens fam­i­liers étaient là, cer­tains que j’avais jugés comme vau­riens. Sur le point de m’indigner, je suis soudain resté coi, car chaque vis­age était éton­né, moi non plus on ne m’attendait pas ! » C’est la grâce qui nous sauve, non les œuvres (voir Tite 3.5). Ce ne sont pas nos per­for­mances qui nous ouvrent le ciel, mais celle de Christ à la croix. Cela dit, n’es­sayez pas de vous élever en rabais­sant les autres. Ne les jugez pas. Si vous le faites, la Bible dit que vous man­quez d’intelligence.