Beau­coup de per­son­nes bril­lantes au tra­vail peinent à men­er une vie sociale et à faire des ren­con­tres. C’est la cause d’un phénomène spec­tac­u­laire de notre siè­cle : les ren­con­tres sur Inter­net. Aujourd’hui, en Occi­dent, deux mariages sur cinq se tis­sent d’abord sur la toile. Générale­ment, les sites sélec­tion­nent des pro­fils selon l’âge, le physique, les valeurs, les goûts, les ambi­tions… Et que se passe-t-il ? Il y a autant de divorces par­mi les cou­ples for­més via Inter­net que chez ceux qui se sont ren­con­trés de façon tra­di­tion­nelle, jugée dépassée. Pourquoi ? Parce que « l’amour ne peut s’acheter ni se ven­dre ». On ne le trou­ve pas au super­marché. Lorsque la « bulle » éclate, il arrive trois choses : 1) On pleure, on manip­ule ou on fait pres­sion sur son con­joint. Et si ça ne fonc­tionne pas, on l’accuse d’avoir changé et de nous ren­dre mal­heureux. « Ce n’est pas la per­son­ne que je croy­ais ». Peut-être pas, mais c’est celle que vous avez épousée, et hormis quelques excep­tions, le prob­lème n’est pas unique­ment le sien. 2) Nous con­clu­ons que ce n’était pas la bonne per­son­ne. Alors, nous nous lançons dans une nou­velle recherche ou nous cat­a­loguons le sexe opposé comme infidèle, faux et incon­stant. 3) Nous réal­isons que le bon­heur durable se trou­ve chez une seule per­son­ne, Dieu. Alors, nous n’essayons plus de trou­ver mais de devenir la bonne per­son­ne ! Celle que Dieu a créée pour don­ner généreuse­ment, accepter l’autre comme un être humain lim­ité et changeant, et rechercher nos joies en Dieu.