La Bible dit sou­vent qu’il ne con­vient ni de cri­ti­quer ni de juger. Mais le silence n’est pas tou­jours « d’or », il peut être mor­tel. Par exem­ple : 1) Le silence est mor­tel quand vous l’u­tilisez comme un moyen d’exprimer votre colère ou mécon­tente­ment de façon pas­sive. On appelle ça de la « manip­u­la­tion émo­tion­nelle ». Jésus a dit : « Si ton frère se rend coupable à ton égard, va le trou­ver seul à seul et mon­tre-lui sa faute. S’il t’é­coute, tu auras gag­né ton frère » (Mt 18.15, BFC). Jésus nous invite à pren­dre les devants et à nous exprimer pour régler l’offense. Tant de fois on se sent attaqué ou offen­sé. Mais au lieu d’en par­ler directe­ment avec l’agresseur, on se résout au mutisme et à la boud­erie. Jésus dit : « Ne faites pas cela ! » Si vous ne par­lez pas, le fau­tif ne se ren­dra peut-être pas compte de son offense et pour­rait la répéter. 2) Le silence est mor­tel lorsque vous omet­tez de défendre quelqu’un con­tre des cri­tiques injustes ou des rumeurs infondées. Ne lais­sez jamais la médi­s­ance impunie par peur du rejet, en par­ti­c­uli­er lorsque vous con­nais­sez les faits. 3) Le silence est mor­tel quand il vous con­duit à pren­dre une déci­sion qui vous déplaît. Le proverbe est vrai : « Qui ne dit mot con­sent ». On a sup­primé les prières dans les écoles publiques aux États-Unis parce que la majorité restait silen­cieuse au lieu de s’exprimer. La Bible dit : « Il y a […], un temps pour se taire et un temps pour par­ler » (Ec 3.1, 7). Ayez donc le courage de vos opin­ions et exprimez-vous !