Tout leader devrait s’appuyer sur cette Parole : « [La] divine puis­sance [de Dieu] nous a don­né tout ce qui con­tribue à la vie et à la piété, en nous faisant con­naître celui qui nous a appelés par sa pro­pre gloire et par sa ver­tu. […] ; à cause de cela même, faites tous vos efforts pour join­dre à votre foi la ver­tu, à la ver­tu la con­nais­sance, à la con­nais­sance la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la per­sévérance, à la per­sévérance la piété, à la piété la fra­ter­nité, à la fra­ter­nité l’amour. En effet, si ces choses exis­tent en vous et s’y mul­ti­plient, elles ne vous lais­seront pas sans activ­ité ni sans fruit » (v.3–8). Notez le mot « join­dre ». Que vous soyez leader à la mai­son, au tra­vail ou à l’église, vous devez con­tin­uer à appren­dre et grandir. Si vous investis­sez con­tin­uelle­ment en vous, au fil du temps la crois­sance est inévitable. Même s’il est vrai que cer­tains sont nés plus doués que d’autres, la capac­ité à diriger n’est qu’une somme de com­pé­tences qui peu­vent, pour la plu­part, s’apprendre et se boni­fi­er. Mais l’opération ne se fait pas du jour au lende­main. Il n’est pas facile de diriger tant les qual­ités req­ui­s­es sont nom­breuses : respect, expéri­ence, force de car­ac­tère, sens du con­tact, dis­ci­pline, vision, dynamisme, tim­ing, etc. Cherchez à devenir un peu meilleur chaque jour, à bâtir sur vos suc­cès antérieurs et appren­dre de vos erreurs passées. Salomon le dit ain­si : « Que le sage écoute, et il aug­mentera son savoir » (Pr 1.5).