Jésus a dit : « Heureux ceux qui pro­curent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu » (Mt 5.9). Notez bien que Dieu a promis de bénir ceux qui font la paix, non ceux qui aiment la paix. Il y a une dif­férence. Les pre­miers en payent le prix, les sec­onds en tirent les béné­fices. Il est par­fois néces­saire d’af­fron­ter les gens avant de pou­voir les con­forter. Jésus a chas­sé les marchands du tem­ple parce qu’ils appli­quaient des prix déloy­aux aux clients venus acheter des agneaux et des tourterelles à offrir en sac­ri­fice à Dieu. Dans la plu­part des cas ces gens en avaient à peine les moyens, alors Jésus a décidé d’in­ter­venir. Dieu s’ap­pelle par­fois Jého­vah-Shalom, « l’Éter­nel notre paix » (voir Jug 6.24). « Shalom » n’indique pas l’ab­sence de prob­lème, mais la paix de Dieu au sein du prob­lème. Jésus nous a don­né la marche à suiv­re quand nous sommes en désac­cord avec quelqu’un. D’abord, ten­ter de résoudre le con­flit en privé. Si ça ne marche pas, se faire aider par un médi­a­teur. En cas d’échec, s’adress­er aux respon­s­ables de l’église. Et si la per­son­ne refuse encore la réc­on­cil­i­a­tion, con­tentez-vous de l’aimer et de la con­fi­er à Dieu (voir Mt 18.15–17). Ce n’est sans doute pas une approche clas­sique pour résoudre un con­flit, mais c’est celle de Dieu. Paul a dit : « S’il est pos­si­ble, […] soyez en paix avec tous les hommes ». Paul était prêt à se pass­er d’al­i­ments qui pou­vaient offenser les autres (voir 1Co 8.13), mais pas à tolér­er des trublions dans l’église (voir Ro 16.17). Sachez donc quand faire des vagues, et quand ramen­er le calme.