Se repen­tir, c’est recon­naître son péché, y renon­cer, chercher le par­don de Dieu, et s’ef­forcer de vivre autrement. Ça veut dire faire volte-face et s’en­gager dans la direc­tion opposée. Si vous faites 30 km dans la mau­vaise direc­tion, vous devez faire demi-tour et refaire 30 km dans l’autre sens. Même si c’est décourageant sur le coup, c’est prof­itable parce que la prochaine fois vous y réfléchirez à deux fois avant de vous lancer. Par­fois la repen­tance implique de devoir rem­bours­er les autres. Zachée était un col­lecteur d’im­pôts devenu riche en sur­tax­ant le peu­ple. Mais après sa ren­con­tre avec Jésus, il a dit : « Si j’ai pris trop d’ar­gent à quelqu’un, je vais lui ren­dre qua­tre fois autant » (Lu 19.8, BFC). Dieu est plus que dis­posé à vous par­don­ner, mais il peut vous laiss­er vivre les con­séquences douloureuses de votre péché afin de vous amen­er à l’obéis­sance. « Sur le moment, une cor­rec­tion ne fait pas plaisir, elle provoque de la tristesse. Mais plus tard, ceux qui ont été for­més de cette façon devi­en­nent justes et trou­vent ain­si la paix » (Hé 12.11, PDV). Satan cherchera à vous faire croire que la grâce de Dieu n’est pas à votre portée, mais c’est faux. Le fils prodigue a dilapidé son héritage pour finir dans une porcherie. Mais le jour où il a décidé de revenir à la mai­son, son père a cou­ru à sa ren­con­tre et l’a rétabli dans tous ses droits. Dieu fera la même chose pour vous. « Que le méchant aban­donne sa voie, et l’homme de rien ses pen­sées ; qu’il retourne à l’Éter­nel, qui aura com­pas­sion de lui, à notre Dieu, qui par­donne abon­dam­ment » (Esa 55.7).