Les pas­teurs se cachent par­fois der­rière leur emploi du temps chargé pour éviter de dire « non » aux gens. Jésus savait quand s’im­pli­quer ou non. Suiv­ez son exem­ple. Vous ne serez jamais effi­cace si vous vous sen­tez obligé de répon­dre en per­ma­nence à tous les besoins. Et Dieu ne vous le demande pas. Il veut seule­ment que vous répondiez à ce qu’il place sur votre route. Un pas­teur dit : « Je n’ou­blierai jamais la tête de ma con­seil­lère d’ori­en­ta­tion quand je lui ai appris mon inten­tion de devenir pas­teur. Elle s’est exclamée : “Mais vous n’aimez même pas les gens !” Je me sou­viens d’avoir pen­sé : “Et alors ? Il s’ag­it de prêch­er et d’élever une com­mu­nauté. Je n’ai pas à me souci­er des indi­vidus.” Rien n’est plus faux. Gar­dons-nous d’être occupé au point de fuir la prochaine per­son­ne que Dieu met sur notre chemin. Je suis stupé­fait de voir la lour­deur de cer­taines admin­is­tra­tions inca­pables de sou­p­lesse dans leur ges­tion des prob­lèmes indi­vidu­els. Les besoins de cha­cun sont trop impor­tants pour se soumet­tre à la rigid­ité d’un quel­conque pro­gramme. Cer­tains pensent qu’à trop s’en occu­per, les besoins indi­vidu­els n’en finis­sent jamais de se mul­ti­pli­er. Et puis, il existe bien des moyens d’éviter le sur­me­nage, non ? Erreur ! Le “mythe du min­istère” qui dit : “Ce que tu fais pour un, fais-le pour tous” est la recette pour le sur­me­nage ». Jésus a con­sacré beau­coup de temps aux besoins indi­vidu­els. Il a dit : « Le bon berg­er donne sa vie pour ses bre­bis ». Mais pour ce faire, vous devez garder de la place pour l’imprévu.