Par­fois, la seule chose à faire est de s’en remet­tre à Dieu. Vous dites : « D’accord, mais il y en a qui se lèvent tôt, fon­cent, bat­tent des records, et moi je devrais juste m’en remet­tre à Dieu ? » C’est une bonne ques­tion. Voyez Jésus : il n’a com­mencé son min­istère qu’à trente ans. Qu’a‑t-il fait de ces années « per­dues » ? Il les a remis­es à Dieu. Quelle était sa réac­tion envers ceux qui entendaient son mes­sage, haus­saient les épaules et s’en allaient ? Il les a remis à Dieu. Et ces pinailleurs de Phar­isiens qui le provo­quaient ? Eux aus­si il les a remis à Dieu. Charles Swin­doll évoque une péri­ode de son min­istère où il se sen­tait débor­dé et épuisé. Il écrit : « Quand les gens ne changeaient pas, je me sen­tais coupable. Si cer­tains étaient per­dus, quelque part c’était de ma faute. S’ils étaient en panne de crois­sance, j’agissais comme si je devais la pro­duire. Si une prédi­ca­tion man­quait de clarté et de puis­sance, ça me tra­vail­lait tout le lun­di et la moitié du mar­di. Que d’énergie gaspillée ! Le temps et l’âge m’ont aidé. Pra­tique­ment tout ce qui autre­fois m’at­tris­tait et me démo­ti­vait, je l’ai sim­ple­ment remis à Dieu. Est-ce que ça ne me préoc­cupe plus ? Bien sûr que si ! Mais ces préoc­cu­pa­tions sont main­tenant entre les mains de celui qui sait s’en occu­per. Ce qui autre­fois me tra­cas­sait, j’ai appris à le lui remet­tre, à lui qui s’en occupe si bien. Là où les reproches me paraly­saient pen­dant des jours, je fais de mon mieux pour faire le tri, bouger et avancer. J’apprends de mon mieux, et remets le reste à Dieu. »