Il y a deux sortes de cri­tiques : celle qui est con­struc­tive et celle qui est destruc­trice. L’une vous édi­fie, l’autre vous détru­it. Ayez de la sagesse dans votre façon de répon­dre à la cri­tique infondée et aux com­mérages. Quand la cri­tique est anonyme, elle ne mérite pas votre atten­tion. Un pas­teur reçoit un jour une let­tre sur laque­lle fig­ure un seul mot : imbé­cile ! Le dimanche suiv­ant, il la bran­dit devant ses fidèles, et dit : « J’ai reçu une let­tre étrange la semaine dernière ». Il lit le mot à haute voix et rajoute : « Pourquoi n’avoir mis que la sig­na­ture ? ». Vous dites : « Mais moi je tiens à ma répu­ta­tion ». Moody affirme : « Si je veille à mon atti­tude, Dieu veillera à ma répu­ta­tion ». (Voir Esa 54.17). À chaque fois que vous êtes impliqué(e) dans une noble cause, non seule­ment on voudra vous abat­tre, mais aus­si vous empêch­er de vous relever. En for­mant Tim­o­th­ée à son min­istère, Paul lui a dit de souf­frir comme un bon sol­dat de Christ. Des per­son­nes pénibles à gér­er croisent notre route, non pour nous abat­tre, mais pour nous faire grandir. Les lead­ers le savent, c’est pourquoi ils achèvent leur mis­sion coûte que coûte. Comme un cap­i­taine mène son bateau à bon port, un vrai dirigeant mène une tâche à son terme mal­gré les détracteurs. Vous dites : « Alors que dois-je faire? » Priez pour vos cri­tiques ! Jésus a dit : « Bénis­sez ceux qui vous maud­is­sent, priez pour ceux qui vous mal­trait­ent. […] et vous serez fils du Très-Haut » (Lu 6.28, 35).