Pensez au jardin de Geth­sé­mané, où Jésus lui-même a lut­té con­tre la volon­té de Dieu. « Éloigne de moi cette coupe » (Mr 14.36). C’est une référence à la « coupe rem­plie du vin de la fureur » (Jér 25.15). Jésus sait qu’il doit la boire jusqu’à la lie. Pour­tant il demande à son Père de l’éloigner de lui s’il existe un autre moyen. Mais il nuance ensuite sa requête par une prière de soumis­sion : « Que ce ne soit pas ma volon­té, mais la tienne, qui soit faite » (Lu 22.42). Nos prières ont ten­dance à se focalis­er sur les cir­con­stances extérieures, parce qu’on préfère que Dieu les mod­i­fie elles, plutôt que de nous chang­er nous. C’est bien plus facile de cette manière. Mais nous oublions tous un point. Ce sont sou­vent les pires moments qui font ressor­tir le meilleur en nous. Et si c’est le mal qui fait ressor­tir le bien, peut-être que ce mal est alors un bien dans le grand sché­ma uni­versel ! C’est seule­ment après avoir été éprouvé(e) que vous avez un témoignage à partager. Certes, vous pou­vez être sauvé(e) sans souf­frir, mais alors vous ne pou­vez pas être mûr(e) sur le plan spir­ituel ni armé(e) pour le ser­vice. Ça ne veut pas dire que vous devez courir après la souf­france, mais la con­sid­ér­er pour ce qu’elle est : une occa­sion de glo­ri­fi­er Dieu. Paul, qui a beau­coup souf­fert, écrit : « Il vous a été fait la grâce […] de souf­frir pour lui ». D’où lui vient une telle force ? « J’es­time qu’il n’y a pas de com­mune mesure entre les souf­frances du temps présent et la gloire à venir qui sera révélée pour nous » (Ro 8.18). Voici donc votre parole du jour : cherchez à glo­ri­fi­er Dieu dans chaque cir­con­stance de votre vie.