Parfois Jésus guérissait les malades en leur parlant, d’autres fois il leur imposait les mains. Mais la guérison de l’aveugle ne s’est pas faite en un instant ; c’était le résultat d’un processus. Il a dit : « Va te laver au réservoir de Siloé […]. Il y alla, se lava et, quand il revint, il voyait » (v.7). Question : Ce réservoir était-il loin ? Pour un aveugle, tout voyage paraît long. Imaginez cet homme aux yeux couverts de boue, cherchant à se frayer un chemin jusqu’à Siloé. Voici une importante leçon : Même si Dieu nous touche, parfois il nous faut marcher avec nos ennuis jusqu’au lieu de la guérison, de la libération et de la délivrance. Autre réflexion : Quiconque a parlé à cet homme de Jésus et l’a mené à lui doit continuer de marcher à ses côtés jusqu’à ce qu’il recouvre la vue et puisse marcher seul. Vous ne pouvez pas dire à quelqu’un : « Je t’ai parlé de Jésus, je t’ai même emmené à l’église, mais tu es toujours lié par les mêmes problèmes, alors j’abandonne ». Dieu n’abandonne jamais les gens, et nous ne devons pas le faire non plus. Lorsque quelqu’un se bat toujours avec une vieille habitude, certains chrétiens prétendent que cette personne ne doit pas vraiment être sauvée. Question : Combien de fois êtes-vous rancunier, colérique, orgueilleux, lubrique, gourmand, médisant, etc. ? La liste est interminable, pourtant Dieu ne vous laisse pas tomber. Parfois les gens doivent marcher loin pour obtenir guérison et délivrance. Durant ce périple, vous devez les aimer, croire en eux, prier pour eux et les aider.