Ville après ville, les Israélites sont en train de con­quérir la Terre Promise. Alors qu’ils s’approchent de Moab, Bal­aq, un des princes moabites, engage un prophète nom­mé Bal­aam pour qu’il jette un sort sur la pro­gres­sion des armées d’Israël. Du som­met de la mon­tagne qui domine le camp enne­mi, Bal­aq s’attend à ce que des malé­dic­tions fran­chissent les lèvres de Bal­aam. Mais au con­traire, il entend des béné­dic­tions. Comme il s’en inquiète, Bal­aam répond : « Voici que j’ai reçu l’or­dre de bénir : Dieu a béni, je ne le révo­querai pas. Il n’aperçoit pas d’in­jus­tice en Jacob, Il ne voit rien de pénible en Israël ; l’Éter­nel, son Dieu, est avec lui » (v.20–21). Est-ce parce que l’iniquité ou la méchanceté sont absentes par­mi les Israélites ? Non. Alors com­ment Dieu peut-il ne pas le voir ? Pour les mêmes raisons qui font qu’il ignore vos erreurs et vos échecs : parce qu’il a choisi de vous voir « en Christ » qui est par­fait, et dont le sang pré­cieux cou­vre tous vos péchés depuis que vous êtes né(e) de nou­veau. Chaque soir, au moment d’établir leur camp, les Israélites dis­po­saient leurs tentes en forme de grande croix. Imag­inez huit tribus à la ver­ti­cale et qua­tre à l’horizontale. Vous voyez le tableau ? Comme enfant racheté(e) de Dieu, c’est ain­si que votre Père céleste vous voit. Il vous regarde à tra­vers la croix. Et puisque le sang de Jésus a payé pour cha­cun des péchés que vous avez pu com­met­tre, Dieu vous con­sid­ère « adop­té », « jus­ti­fié » et « par­fait ». Voici donc votre parole du jour : Parce que Dieu vous voit en Christ, vous êtes béni(e) de façon irréversible.