Jésus a dit : « [Les Pharisiens] lient des fardeaux pesants et les mettent sur les épaules des hommes » (Mt 23.4). Les gens étaient incapables de suivre les règles que les Pharisiens leur imposaient, et dans les rares occasions où ils pouvaient le faire, ils n’en retiraient aucune joie. Stephen Mosley écrit : « Notre moralité fait plutôt appel à la frilosité. Elle s’épanche au détour d’un sanctuaire, interrompt maladroitement les plaisirs, bredouille des excuses aux soirées, elle vient toujours à contretemps et un peu en retard. Nos contemporains séculiers la considèrent souvent comme une quête étroite, voire futile. Hélas, la vertu religieuse traditionnelle s’arrange pour être à la fois intimidante et peu stimulante. Intimidante parce qu’elle suppose de suivre plus de cent règles différentes pour accéder à une soi-disant spiritualité. Peu stimulante car nous pouvons nous épuiser à suivre toutes ces règles sans jamais connaître la vraie joie que Jésus nous offre. C’est pour cela que les gens se fatiguent si souvent au sein de l’église. Se plier à cette sorte de religion n’est simplement pas assez enrichissant pour remplir le vide dans nos cœurs. » Vous êtes-vous épuisé(e) à vouloir croître spirituellement ? Auriez-vous cherché les mauvaises choses ou suivi la mauvaise voie ? Dans ce cas, considérez les propos de Jésus : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Mt 11.28–30).