Ésaïe écrit : « Le Seigneur, l’Éter­nel m’a don­né le lan­gage des dis­ci­ples, pour que je sache soutenir par la parole celui qui est fatigué ; il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille, pour que j’é­coute ». Soyons clairs, si vous dites à une per­son­ne tout ce que vous pensez, vous lui faites du mal. Vous avez un jardin secret à cul­tiv­er. La matu­rité, c’est savoir ne pas dire tout ce que l’on pense. En effet, une grande par­tie de nos pen­sées sont dou­teuses ! Alors priez et deman­dez à Dieu « le lan­gage des dis­ci­ples ». Lisez atten­tive­ment ces trois ver­sets : « Celui qui sur­veille sa bouche garde son âme ; celui qui ouvre tout grand ses lèvres court à sa perte » (Pr 13.3). « Celui qui garde sa bouche et sa langue garde son âme de la détresse » (Pr 21.23). « Si quelqu’un pense être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son cœur, la reli­gion de cet homme est vaine » (Ja 1.26). Votre langue peut vous trahir en deux occa­sions. 1) Lorsque vous êtes en colère. La fureur vous fait dire des mots que vous regret­terez plus tard. 2) Lorsque vous êtes fatigué(e). L’épuise­ment abaisse votre garde. Alors vous pou­vez laiss­er échap­per des pro­pos irréfléchis. Atten­dez tou­jours d’avoir un juge­ment clair et de pou­voir réfléchir avant de par­ler. Paul a dit : « Que votre parole soit tou­jours accom­pa­g­née de grâce, assaison­née de sel, afin que vous sachiez com­ment vous devez répon­dre à cha­cun » (Col 4.6). Le sel par­fume, con­serve, restau­re et guérit. Voilà ce que vos paroles devraient provoquer.