Farai Chideya, diplômée d’Harvard, a travaillé au magazine Newsweek et très vite atteint le sommet de la hiérarchie. Pourtant elle a passé des années à combattre la boulimie, cherchant à ressembler aux images en papier glacé du monde imaginaire qui l’entourait. Lorsqu’elle a fini par guérir, elle a écrit : « La perte de poids n’avait pas changé ma personnalité ni allégé le poids du bagage émotionnel que je traînais depuis mon enfance. Je pensais vouloir la minceur. En réalité je voulais le bonheur, ce que ni mon aspect ni mon travail ne pouvaient m’apporter. La reconnaissance des autres n’était jamais suffisante parce que je ne pouvais m’aimer et m’accepter moi-même. Mes efforts pour être parfaite donnaient de moi l’image d’une personne distante et inabordable, tout à fait le contraire de ce que je voulais ». Puis elle nous partage quatre réflexions qui ont changé sa vie : 1) Votre obsession de perfection vous enferme dans la solitude, car les bonnes relations ne se construisent que dans l’honnêteté et l’acceptation de soi. 2) Elle vous force à cacher des défauts qui pourraient être une occasion de grandir. 3) Elle vous porte à vous braquer sur ce que vous allez devenir un jour, au lieu d’apprécier ce que vous êtes au présent. 4) Elle vous vole l’opportunité d’une vie bien remplie, car en vous repliant constamment sur vous-même, il ne vous restera rien à offrir aux autres ». Au fond, Dieu n’avait pas besoin de vous créer, il l’a choisi. Le jour où vous êtes né(e), il a souri et dit : « C’est très bon ». Lorsque vous prendrez bien conscience de cela, vous commencerez à surmonter le sentiment d’infériorité.