Troisième dif­férence : les moti­va­tions. Sam­son ne cesse de déshon­or­er le Seigneur par ses agisse­ments et sa façon de vivre. L’hon­neur de Dieu ne l’in­téresse pas. Quel con­traste avec Samuel ! Lorsque le peu­ple Israël réclame un roi afin de ressem­bler aux nations qui l’en­tourent, il a le cœur brisé. Il dit à la foule : « L’Éter­nel, votre Dieu, est votre roi ». Hon­or­er Dieu est sa plus grande pri­or­ité. C’est une leçon pour nous, en par­ti­c­uli­er pour nos pas­teurs. Chaque fois que l’un d’en­tre eux se tient der­rière un pupitre, il doit con­trôler son ego et se deman­der quelles sont ses moti­va­tions : « Mon but est-il de don­ner une bonne image de Dieu ou de moi-même ? » Dif­fi­cile de trou­ver la bonne réponse. La Bible dit : « Le Seigneur est un Dieu qui sait tout, il juge toutes les actions des hommes » (1S 2.3, BFC). Le fait est que sans la puis­sance de l’E­sprit de Dieu en lui, per­son­ne n’a ce qu’il faut pour faire le tra­vail, et nous ne devons jamais l’ou­bli­er. La fin trag­ique de Sam­son est relatée dans ces deux ver­sets : « Il se réveil­la de son som­meil et dit : Je m’en sor­ti­rai comme les autres fois, je me dégagerai. Il ne savait pas que l’Éter­nel s’é­tait retiré de lui » (Jug 16.20). « Dans la joie de leur cœur, ils dirent : Appelez Sam­son, et qu’il nous diver­tisse ! Ils appelèrent Sam­son de la prison, et il joua devant eux » (v.25). Notez le verbe « jouer ». Sans la grâce de Dieu et sa puis­sance, nous ne sommes tous, au mieux, que des acteurs. Alors restez hum­ble, et cherchez seule­ment à exal­ter le Seigneur.