Chaque fois que vous ten­terez quelque chose de nou­veau, ou une chose que vous avez ratée par le passé, ou encore quelque chose qui vous sem­ble trop grand, vous expéri­menterez à la fois la peur et la foi. Elles vont de pair. L’une pren­dra le pas sur l’autre, mais aucune des deux ne dis­paraî­tra. Comme les Israélites ne savent rien des épreuves qui les atten­dent en Terre Promise, Dieu leur dit : « For­ti­fiez-vous et prenez courage ! […] Car l’Éter­nel, ton Dieu, marche lui-même avec toi, il ne te délais­sera pas, il ne t’a­ban­don­nera pas ». Aujourd’hui, il vous fait la même promesse ! C’est la peur de l’échec qui nous arrête la plu­part du temps. Pour­tant, si vous regardez en arrière, vous réalisez qu’en fait aucun de vos échecs ne vous a causé un tort irré­para­ble, mais qu’au con­traire vous avez gran­di à tra­vers eux. Joan Bory­senko écrit : « Le jour où j’ai été admise à Har­vard, j’étais sûre qu’une erreur infor­ma­tique avait eu lieu et que je risquais d’être accusée de tricherie. Une amie avo­cate était paralysée de ter­reur chaque fois qu’elle plaidait devant un jury. Même si vous êtes expert(e), la peur ne dis­paraît pas pour autant. Pour la vain­cre il faut l’accepter comme faisant par­tie inté­grante de votre par­cours ter­restre plutôt que de la fuir. » Pour chang­er d’endroit, vous devez par­tir de quelque part, ou vous n’irez nulle part. Un essay­iste améri­cain a dit : « La ques­tion que chaque homme doit se pos­er n’est pas de savoir ce qu’il aurait pu faire s’il avait eu les moyens, le temps, l’influence et une bonne édu­ca­tion, mais ce qu’il fera avec ce qu’il pos­sède. » Alors affron­tez vos peurs, ayez la foi, et comptez sur Dieu pour réussir.