Le secret de la paix par­faite se trou­ve dans ce ver­set : « À celui qui est ferme dans ses dis­po­si­tions, tu assures la paix, la paix, parce qu’il se con­fie en toi ». Ce n’est pas un événe­ment, mais la façon dont on le perçoit qui génère l’inquiétude. La sit­u­a­tion peut vari­er et échap­per au con­trôle. Ce n’est donc pas la peine de s’en faire. Dieu, lui, ne change pas et rien ne lui échappe. On ne peut pas être en paix et inqui­et à la fois. L’inquiétude sape la con­fi­ance, altère la vision et étouffe l’esprit. Elle sup­prime la paix issue de la con­nais­sance du Dieu qui peut tout gér­er et par qui tout est pos­si­ble. Si l’on s’inquiète à ce point, c’est parce qu’on agit exacte­ment à l’opposé de ce qu’on devrait pour être en paix. La crainte est comme un vote de défi­ance envers Dieu. Vous ne le réalisez peut-être pas, mais dès que vous cédez à l’inquiétude, vous dites : « Je ne crois pas que Dieu peut ou veut gér­er ça à ma place. Je ne suis pas sûr(e) de pou­voir lui faire con­fi­ance dans cette affaire. Alors, je vais devoir porter ce fardeau moi-même ». Soit Dieu est l’objet de votre con­fi­ance, soit il est un assis­tant à temps par­tiel que vous appelez quand vous n’avez plus le choix. C’est l’histoire d’un éléphant et d’une souris qui tra­versent un pont. Quand ils arrivent de l’autre côté, la souris dit : « T’as vu comme on l’a fait trem­bler ! ». Quand vous com­mencez à voir Dieu en acteur prin­ci­pal et vous en sec­ond rôle, vous allez trou­ver la paix qui vous a échap­pé depuis si longtemps.