Le change­ment vient à tra­vers l’en­gage­ment. Lorsque Jacob réalise qu’il lutte avec un ange du Seigneur, il dit : « Je ne te lais­serai point par­tir sans que tu me béniss­es ». Il prend là un engage­ment. Jacob est engagé et obstiné. Il insiste jusqu’à obtenir sat­is­fac­tion. Tout comme vous, il déteste la sit­u­a­tion dans laque­lle il est empêtré. Il en est frus­tré et déprimé. Mais il s’engage totale­ment à insis­ter jusqu’à ce que Dieu retourne la sit­u­a­tion à son avan­tage. Lorsque Dieu capte notre atten­tion à tra­vers une crise, il peut ne pas la résoudre tout de suite. Par­fois il attend de voir à quel point nous sommes motivés. Nous sommes telle­ment con­di­tion­nés à l’instantané pour tout : restau­ra­tion rapi­de, Inter­net haut-débit, réus­site éclair. Dès qu’une prière n’obtient pas une réponse immé­di­ate ou un revire­ment soudain, nous dis­ons : « Laisse tomber, Seigneur ! » En réal­ité vous n’êtes pas tombé(e) dans le pétrin du jour au lende­main, tout comme vous n’en sor­tirez pas aus­si vite. Dieu doit par­fois enlever vos faib­less­es une par une. Des experts pré­ten­dent qu’il faut faire une même chose chaque jour pen­dant six semaines pour qu’elle devi­enne une habi­tude. Pensez‑y pour dévelop­per l’habitude de prier et lire la Bible au quo­ti­di­en, ou réap­pren­dre à aimer votre con­joint. Six semaines, c’est quar­ante-deux jours, plus d’un mil­li­er d’heures, et Satan vous com­bat­tra à chaque minute. Alors, que faire ? Pass­er du temps avec Dieu. « Ceux qui espèrent en l’Éter­nel renou­vel­lent leur force. Ils pren­nent leur vol comme les aigles ; Ils courent et ne se lassent pas. Ils marchent et ne se fatiguent pas » (Esa 40.31).