Cherchez à les relativiser. Pensez à ce dicton : « Je râlais de n’avoir pas de chaussures quand j’ai croisé un homme qui n’avait pas de pieds. » Un dessin des Peanuts montre Snoopy qui observe toute la famille à table célébrer Thanksgiving pendant qu’il est dehors à manger des croquettes. Il pense d’abord : « Comment ça ? Tout le monde mange de la dinde aujourd’hui, mais parce que je suis un chien, je dois manger comme un chien ? » Puis soudain il se rend compte : « Bien sûr, il y avait pire, j’aurais pu être une dinde ! » La taille et la complexité d’un problème dépend souvent de la façon de l’aborder. Nombre de difficultés deviennent bien insignifiantes à plus grande échelle. Lorsqu’un ami contracte un cancer ou perd un proche, on ne peut que trouver ridicules nos petites contrariétés. L’auteur James Agee se souvient d’une conversation avec une vieille femme pauvre et démunie pendant la grande dépression. Elle vivait dans une petite cabane au sol en terre battue, sans chauffage ni eau courante. Il lui avait demandé : « Qu’auriez-vous fait si quelqu’un vous avait donné un peu d’argent pour vous aider ? » Après une courte réflexion, la femme avait répondu : « Je suppose que je l’aurais donné aux pauvres. » Savoir que les gens autour de vous ont des problèmes bien plus grands que les vôtres vous rend reconnaissant(e) et vous permet de relativiser. Jésus a dit à ses disciples : « Je vous ai parlé ainsi, pour que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, moi, j’ai vaincu le monde ».